En matière de qualité de l’air extérieur, de grands progrès ont été réalisés en France depuis une vingtaine d’année, comme le rappelle l’ADEME dans son guide sur « La pollution de l’air extérieur » (mai 2015). La loi de 1996, reconnaît d’ailleurs à chacun, le droit de respirer un air qui ne nuit pas à la santé.
Toutefois, il reste beaucoup à faire et il faut rester vigilant quant à la qualité de l’air que l’on respire. Il existe des outils pour cela. Et surtout, il existe encore des solutions pour réduire la pollution atmosphérique.
Quand on parle de la pollution atmosphérique, on parle le plus souvent de « polluants primaires », c’est-à-dire : oxyde d’azote, monoxyde de carbone, dioxyde de souffre, composés volatils organiques (COV), particules fines (composées notamment de nitrates, sulfates, traces de métaux lourds…), hydrocarbures…
Viennent ensuite les polluants dits « secondaires », formés à partir des polluants primaires, comme l’ozone (à ne pas confondre avec la couche d’ozone naturellement présente dans la haute atmosphère terrestre, qui nous protège des ultraviolets) : au niveau du sol, ce gaz se forme sous l’effet de réactions entre divers polluants (véhicules, solvants, industries…) en présence du rayonnement solaire. L’ozone est considéré comme l’un des polluants atmosphériques les plus préoccupants.
La densité du trafic automobile, les constructions ou la concentration industrielle peuvent favoriser la pollution de l’air extérieur. Ces polluants peuvent aussi avoir une origine naturelle : éruptions volcaniques, les feux de forêts, les éclairs d’orage, la végétation qui interagit avec l’ozone… L’humidité, la chaleur peuvent aussi participer à la transformation chimique des polluants.
Par inhalation ou contact de la peau, les polluants évoqués peuvent mettre à mal notre santé. Ils favorisant les allergies respiratoires notamment. En effet, ils augmentent la sensibilité de l’homme face aux allergènes comme le pollen en période de floraison des végétaux et aggravent les symptômes des rhinites allergiques.
A long terme, ils peuvent engendrer d’autres problèmes, tels que des maladies respiratoires (asthme) et cardio-vasculaires.
La pollution atmosphérique extérieure dans son ensemble a par ailleurs été classée cancérigène par le Centre international de recherche sur le cancer en 2013. Et selon l’ANSP (l’Agence Santé publique France), la pollution aux particules fines émises par les activités humaines causerait dans notre pays au moins 48 000 décès prématurés chaque année.
D’autre part, ces substances présentes dans l’air extérieur contribuent aussi à la dégradation de notre environnement. Certaines détériorent la couche d’ozone (le bon ozone) et jouent un rôle dans l’effet de serre (réchauffement climatique). Elles portent atteinte également à la qualité de matériaux, des bâtiments, ainsi que certaines cultures agricoles.
Les seuils de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) recommandés pour la qualité de l’air ambiant et ceux de l’Union européenne :
Polluants | Seuils de l'OMS | Seuils de l'Union Européenne | ||
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Moyenne annuelle |
Moyenne sur 24 heures |
Moyenne annuelle |
Moyenne sur 24 heures |
|
PM2.5 (particules fines dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres) |
10 µg (microgrammes) / m³ d’air | 25 µg/m³ | 25 µg/m³ | |
PM10 (particules fines dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres) |
20 µg/m³ | 50 µg/m³ | 40 µg/m³ | 50 µg/m³ à ne pas dépasser plus de 35 jours par an. |
Ozone (O3) | 100 µg/m³ moyenne sur 8 heures | 120 µg/m³ moyenne sur 8 heures | ||
Dioxyde d’azote (NO2) | 40 µg/m³ | 200 µg/m³ sur 1 heure | 40 µg/m³ | 200 µg/m³ sur 1 heure à ne pas dépasser plus de 18 heures par an. |
Dioxyde de souffre (SO2) | 20 µg/m³ | 125 µg/m³ à ne pas dépasser plus de 3 jours par an. |
Ce tableau montre que la valeur limite européenne de concentration annuelle pour les particules fines est deux fois plus élevée que celle préconisée par l’OMS. Elle est également moins stricte pour certains autres seuils (ozone, dioxyde de souffre).
Selon un communiqué de l’OMS datant de mai 2016, plus de 80 % des habitants dans des zones urbaines où la pollution atmosphérique est surveillée sont exposés à des niveaux de qualité de l’air ne respectant pas les limites fixées par l’OMS. Ceci est particulièrement le cas pour les pays à faible revenus.
Les niveaux de pollution les plus faibles sont enregistrés dans la région européenne notamment, où des efforts sont réalisés. Selon l’ADEME, en France, une baisse importante de polluants a été enregistrée en 20 ans, grâce à de nombreuses initiatives nationales et locales : une plus grande surveillance de la qualité de l’air, l’instauration de plans de réduction des émissions de polluants, le développement de modes de transports alternatifs à la voiture, etc. Mais l’Agence de l’environnement juge les efforts « insuffisants », car les normes européennes, pourtant plus souples que celles de l’OMS, ne sont pas respectées particulièrement pour les particules fines PM10 et le dioxyde d’azote. La France a reçu plusieurs avertissements de la Commission européenne.
Des pics de pollution à l’ozone surviennent lors de journées chaudes et ensoleillées, surtout en zones urbaines. Pour les pics de pollution aux particules et au dioxyde d’azote, ils se font plus nombreux en hiver et au printemps au moment des inversions thermiques. Il est possible de suivre la qualité de l’air extérieur, sur le site d’Aldes et sur l’application AldesConnect™ (téléchargeable par tout le monde, même si l’on n’est pas équipé de produits Aldes). Celui-ci indique la valeur enregistrée pour les principaux polluants à différents moments de la journée, ainsi que le polluant dominant.
Des recommandations concernant les sorties, le sport, la santé et les enfants sont également mentionnées.
L’application Aldes Connect permet aussi de surveiller la qualité de l’air intérieur (lien vers l’article sur la QAI) et d’agir dessus via des équipements de ventilation connectés : les particules et pollens notamment, sont également présents dans la maison…
S’il faut rester particulièrement vigilant lors de ces pics, il n’en reste pas moins que c’est la pollution régulière, de longue durée, qui a le plus d’impacts sur la santé.
Comment améliorer la qualité de l’air extérieur ?
L’OMS cite des « stratégies possibles et abordables », pour réduire l’émission de polluants et améliorer la qualité de l’air extérieur :
Différentes mesures sont en place ou en projet dans différents secteurs, notamment dans le transport, l’industrie et l’agriculture.
Egalement, dans le bâtiment, avec les réglementations thermiques incitant au remplacement de chauffages anciens par des équipements plus performants utilisant des énergies renouvelables (pompes à chaleur, chauffage au bois moderne…).
L’installation de systèmes de chauffage multi-usages, combinant chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation est également préconisée.
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