La qualité de l'air dans les établissements de santé

Un air intérieur mal renouvelé peut aggraver la santé de certains patients
ayant des problèmes respiratoires ou un système immunitaire affaibli.

• Les polluants de l'air peuvent avoir une influence sur la rapidité du processus de guérison.
• Les produits chimiques et autres substances nocives utilisés à la fois pour la désinfection lors du nettoyage et pour les traitements médicaux peuvent entrainer également une dégradation de la qualité de l'air.

Les patients ne sont pas les seuls exposés à ce risque. Le personnel de santé et d'entretien, ainsi que les visiteurs, subissent également les conséquences d'une mauvaise qualité de l'air causée par exemple par la charge virale dans l'atmosphère respirée. 

N'oublions pas des aspects tels que le confort thermique ou acoustique qui sont également cruciaux pour le bien-être quotidien des occupants.

Pour cette raison, chez Aldes, nous pensons qu'il est important de procéder à des examens réguliers de la qualité de l'installation, comme demandé par les différents textes réglementaires.

Quelles sont les exigences concernant le renouvellement de l'air en milieu hospitalier ?

Les exigences sont très fortes, puisque le milieu est extrêmement réglementé

Le Code du Travail et le Règlement Sanitaire Départemental Type (articles 62 à 64) distinguent 2 catégories de locaux :

• Les locaux à pollution non spécifique, comme les chambres...
• Les locaux à pollution spécifique : on y retrouve des substances nocives ou pathogènes , comme dans les sanitaires et les blocs opératoires.

Un système de ventilation est obligatoire pour ces deux types de locaux.

• La norme NFS 90-351 relative à la contamination aéroportée, elle traite de la qualité de l'air dans les établissements de santé.
  Elle classe les types de salles : depuis la salle d'opération à très haut risque infectieux (zone 4) jusqu'à la chambre standard à risque infectieux nul (zone 1).
  Pour chaque zone sont définies des exigences de température, de taux de brassage, la présence de contaminants, le type de flux d'air...
   
• La norme ISO 16 890 : Système de classification des filtres à air utilisés dans les systèmes de ventilation générale.
  Elle remplace l'ancienne norme EN779 (G4, M5, F7...) et classe l'efficacité des filtres selon 3 tailles de particules fines :
  - PM1 (taille < 1 µm),
  - PM2,5 (taille < 2,5 µm)
  - PM10 (taille < 10 µm).
   
• Circulaire du 09/05/85, Décrets 84-1093 et 84-1094 du 7/12/1984 concernant l'aération et l'assainissement des lieux de travail.
   
• Les arrêtés du 8 et du 9 octobre 1987 qui concernent le contrôle periodique des installations d'aération des lieux de travail.
   
• Enfin, n'oublions pas le RSCI/ERP : le Règlement de Sécurité Contre les risques Incendie dans les Établissements Recevant du Public. (compartimentage et désenfumage).